Ici le climat est torride. Rien à voir avec les coucher de soleil et les clairs de lune.
Morbidité, sadisme, désirs inavouables bien qu’avoués, planent sur les histoires d’Anonymous dont les personnages ne connaissent pas la timidité ; et si toutefois elle se pointe, c’est simplement un moyen fourbe pour appâter et séduire.
Et qu’en est -il de l’innocence ? S’il y en a c’est pour être lâchement étouffé par le héros au passé trouble mais, cela va de soi, diaboliquement séduisant.
L’ambiance est funeste et veloutée. L’atmosphère inquiète et troublante. Les sons mélancoliques et la fin pas toujours heureuse. Soif de vengeance et amour impuissant en sont les maîtres. Le reste est laissé à la fantaisie du conteur.
En racontant des histoires érotiques je me suis découverte délurée. Il m’est arrivée de penser qu’il s’agissait là d’une forme de prostitution mais sans les aspects désagréables du métier. Je me suis particulièrement amusée et dans mon entourage, les hommes surtout, ont commencé à me regarder avec davantage de respect!